Langues slaves

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Langues slaves

Région

Europe centraleBalkansEurope de l'EstSibérieExtrême-Orient russe

Nom des locuteurs

slavophones

Écriture

Alphabet glagolitique

Classification par famille

·         -langues indo-européennes

o    -langues balto-slaves

§  -langues slaves

Codes de langue

ISO 639-2

sla

ISO 639-5

sla [archive]

IETF

sla

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Les langues slaves sont des langues indo-européennes, du groupe balto-slave. Les langues slaves forment un groupe de langues important dont les locuteurs se situent majoritairement en Europe centraleBalkansEurope de l'EstSibérieExtrême-Orient russeAsie centrale.

Sommaire

·         1Classification

·         2Distribution

·         3Histoire

·         4Particularités linguistiques

o    4.1Écriture

o    4.2Grammaire

§  4.2.1Les cas

§  4.2.2Les articles

§  4.2.3Les aspects

§  4.2.4Les temps

o    4.3Vocabulaire

·         5Notes et références

·         6Voir aussi

o    6.1Articles connexes

o    6.2Liens externes

Classification[modifier | modifier le code]

Le groupe des langues slaves se décompose en trois familles de langues : orientale, occidentale et méridionale. Pour cette dernière, il existe pour le diasystème slave du centre-sud des dénominations politiques conformes aux recensements des pays slaves méridionaux, et des dénominations linguistiques conformes aux classifications des linguistes.

·         Famille orientale

o    russe

o    biélorusse (ou biélorussien ou biélarussien ou russe blanc)

o    ruthène ou russine (langue ausbau, plusieurs variantes en PologneUkraineSlovaquieBosnie-HerzégovineCroatieSerbie)

o    ukrainien

·         Famille occidentale

o    tchèque

o    slovaque

o    sorabe

§  haut-sorabe

§  bas-sorabe ou lusacien

o    langues léchitiques

§  polonais

§  cachoube ou kachoube

§  polabe

§  slovince ou vieux-poméranien

§  silésien

·         Famille méridionale

o    serbo-croate

§  croate (parlers kaïkavientchakavien et chtokavien)

§  bosnien (parler chtokavien)

§  monténégrin (parler chtokavien)

§  serbe (parlers chtokavien, serbes du nord et du sud, torlakien (en))

o    bulgare et macédonien

o    slovène

§  prekmure

§  résian

La division tripartie des langues slaves ne tient pas compte des dialectes parlés dans chaque langue. Certains d'entre eux, considérés comme des dialectes transitionnels ou, à l'image du sourjyk ou du balatchka, des idiomes hybrides, font souvent le pont entre ces langues en offrant des similitudes qui n'existent pas lorsque l'on compare les langues écrites. Il existe suffisamment de différences entre les nombreux dialectes et langues slaves pour rendre difficile voire impossible la communication entre Slaves de nationalités différentes. À l'intérieur d'une même langue slave, les dialectes peuvent varier relativement peu, comme dans le russe, ou beaucoup plus, comme dans le slovène. Les médias modernes ont toutefois contribué à unifier chacune des langues slaves.

Distribution[modifier | modifier le code]

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/70/Langues_slaves.png/220px-Langues_slaves.png

Dénominations linguistiques des langues slaves.

Outre la diaspora slave (où des communautés importantes peuvent être trouvées, par exemple russes ou ukrainiennes au Canada, ou croates en Australie) les langues slaves se distribuent principalement comme suit :

·         Famille occidentale :

o    Le polonais a 50 millions de locuteurs, essentiellement en Pologne et au sud de la Lituanie, mais aussi en Biélorussie, en Ukraine occidentale, en République tchèque et en Slovaquie, ainsi qu'en émigration (Europe occidentale, Amérique du Nord).

o    Le tchèque a 11 millions de locuteurs, essentiellement en République tchèque.

o    Le slovaque a 5,6 millions de locuteurs en Slovaquie, aux États-Unis et en République tchèque.

o    Le sorabe a 100 000 locuteurs avec un statut protégé en Allemagne et se divise en deux langues distinctes : le bas sorabe ou lusacien, parlé dans le Brandebourg et, moins répandu, le haut sorabe, parlé en Saxe.

o    Le cachoube (kachoube) a environ 100 000 à 250 000 locuteurs, essentiellement dans le Nord de la Pologne (où ceux-ci parlent également polonais) et au Canada.

o    Le slovince (vieux-poméranien), aujourd'hui éteint, se parlait en Poméranie.

o    Le polabe, aujourd'hui éteint, se parlait dans certaines régions de l'Allemagne et de la République tchèque (vallée de l'Elbe).

·         Famille méridionale :

o    Le slovène a 2,2 millions de locuteurs, essentiellement en Slovénie, mais aussi autour de Trieste en Italie et en Carinthie en Autriche.

o    Le Diasystème slave du centre-sud ou BCMS a 18,5 millions de locuteurs et comprend :

§  quatre dialectes linguistiques principaux : kaïkavientchakavienchtokavien et torlakien (en) se subdivisant eux-mêmes en variantes locales ;

§  quatre dénominations politiques correspondant à quatre des états issus de la dislocation de la Yougoslavie :
- le bosnien, parlé par 2,5 millions de locuteurs en Bosnie-Herzégovine ;
- le croate, parlé par 7 millions de personnes en Croatie et en Bosnie-Herzégovine ;
- le monténégrin, également appelé « serbe » au Monténégro où lors du recensement de 2003, 63 % des citoyens ont déclaré parler la langue serbe et 22 % ont déclaré parler monténégrin, tandis qu'à la rubrique identité, 43 % s'identifiaient comme Monténégrins, et 32 % comme Serbes, ce qui implique que 21 % des citoyens du pays se définissent comme des Monténégrins de langue serbe ;
- le serbe, parlé par 9 millions de locuteurs : 7,5 millions en Serbie, 1,5 million en Bosnie-Herzégovine, au Monténégro et en Croatie.

o    Le bulgare a 9 millions de locuteurs, essentiellement en Bulgarie, en Macédoine du Nord et en Grèce.

o    Le macédonien a 2 millions de locuteurs, essentiellement en République de Macédoine (considéré comme un dialecte du bulgare).

·         Famille orientale :

o    Le russe a 255 millions de locuteurs, essentiellement en Russie, dans les pays baltes, en Biélorussie, en Ukraine, en Moldavie, au Kazakhstan et dans les autres anciennes républiques soviétiques.

o    L'ukrainien a 41 millions de locuteurs, essentiellement en Ukraine, en Moldavie, en Pologne et en Slovaquie, mais aussi en Russie et au Kazakhstan.

o    Le ruthène a 630 230 locuteurs, en Croatie, en République tchèque, en Hongrie, en Pologne, en Serbie et en Slovaquie1.

o    Le biélorusse a 14 millions de locuteurs, essentiellement en Biélorussie et en Pologne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les langues slaves descendent du proto-slave. Cette langue offre de fortes similitudes avec le proto-balte, la souche des langues baltes (le lituanien, le letton et le vieux-prussien aujourd'hui éteint). La parenté entre les deux groupes de langues fait que certains linguistes les placent dans le même groupe, les langues balto-slaves, lui-même proche du proto-germanique. On[Qui ?] prétend que la langue souche commune à ces deux groupes était parlée vers le IIIe millénaire av. J.-C. dans les territoires occupés aujourd'hui par la Biélorussie et ses environs. Il existe au moins 289 mots communs à ces groupes pouvant provenir de cette langue hypothétique. Le processus de séparation des gens parlant le proto-slave et le proto-balte s'est effectué vers le ixe siècle[réf. nécessaire].

Depuis au moins les années 1980, il est fermement établi que les langues balto-slaves, baltes et slaves présentent un fort substrat ouralien, même si de nombreux détails font encore l'objet de controverses2. Alors que les locuteurs baltes et, des siècles plus tard, les locuteurs slaves se sont disséminés vers le nord et vers l'est à partir de leur patrie d'origine, ils ont rencontré des locuteurs de langues non-indo-européennes, y compris mais probablement pas uniquement l'ouralien. Selon la linguiste Sarah Grey Thomason (en), au moins deux types de preuves historiques indiquent que les locuteurs de diverses langues ouraliennes sont passés aux langues baltes et slaves à mesure que les groupes indo-européens ont pris le contrôle de nouvelles régions. Le premier type de preuve implique des inférences de la géographie linguistique: en particulier en Russie, les langues ouraliennes sont parlées dans des zones relativement petites, isolées les unes des autres. Ils présentent ainsi une image classique des îles linguistiques, des zones reliques dans une mer de russe. La conclusion historique évidente, puisque les immigrations en petits groupes peuvent être exclues (au moins avant les réinstallations soviétiques), est que ces îles sont les vestiges d'une présence ouralienne autrefois répandue dans le nord-est de l'Europe2. Le deuxième type de preuve historique est documentaire, bien qu'il soit fragmentaire pour les périodes plus anciennes. Les premières chroniques montrent des peuples slaves et ouraliens en contact vers 862. L'expansion slave a probablement établi de tels contacts au moins dès le vie siècle après J.-C.2.

Des linguistes[Qui ?] maintiennent que le groupe de langues slaves diffère de celui des langues baltes. Les peuples baltes vécurent dans une plus vaste région autour et au sud de la mer Baltique. Vers le ve siècle les peuples slaves, en partant de l'actuelle Polésie, centre ancien de leur aire de répartition initiale, engagèrent des migrations vers le sud-est, vers le nord et vers l'ouest, se divisant en trois branches linguistiques. Ces linguistes expliquent que les similitudes entre les deux groupes sont l'effet de la migration slave vers le nord-ouest et de la proximité de ces peuples. Avant le ixe siècle, on présume que les Slaves partageaient tous une langue à peu près identique appelée le slave commun, mais aucun écrit avant 860 ne peut le prouver. À cette époque, le prince Rastislav de Grande-Moravie demanda à Cyrille et Méthode de créer un alphabet pour traduire des ouvrages religieux dans sa langue. Ainsi naquit l'alphabet glagolitique, utilisé pour écrire dans une langue que l'on nomme vieux-slave ou slavon.

Vers la fin du ixe siècle, on décida de transcrire le glagolitique en caractères grecs, mais comme cet alphabet s'avérait insuffisant pour rendre tous les sons reproduits dans l'alphabet glagolitique, on y rajouta des lettres empruntées à l'alphabet hébreu. Cet alphabet reçut le nom d'« alphabet cyrillique », en l'honneur de saint Cyrille qui fit considérablement avancer la littérature chez les slaves. Pendant plusieurs siècles, dans les territoires méridionaux, on utilisa le slavon d'église comme langue liturgique. Dans les territoires slaves occidentaux, on utilisa l'alphabet latin dès le xie siècle, ce qui causa la disparition du slavon d'église peu de temps après pour cette région alors qu'on le garda en usage jusqu'au xviiie siècle dans l'Est.

Les Slovènes furent les premiers à délaisser le slavon au xvie siècle et les Serbes suivirent le mouvement au début du xixe siècle. Vers 1850 apparut le concept de serbo-croate ou croato-serbe s'appuyant sur la grande proximité entre le croate, écrit en alphabet latin par les Croates catholiques romains, et le serbe que les Serbes orthodoxes écrivaient en cyrillique. Après la disparition de la Yougoslavie, les conflits entre les Serbes et les Croates mirent fin au regroupement de ces langues, et bien que les différences soient relativement minimes, on distingue de nouveau le bosnien, le croate, le serbe et le monténégrin, parfois regroupées et enseignées sous l'acronyme BCMS (bosnien-croate-monténégrin-serbe par ordre alphabétique).

Particularités linguistiques[modifier | modifier le code]

Écriture[modifier | modifier le code]

·         Les langues slaves occidentales s'écrivent au moyen d'un alphabet latin enrichi de signes diacritiques.

·         Les langues slaves méridionales s'écrivent au moyen d'un alphabet cyrillique ou d'un alphabet latin.

·         Les langues slaves orientales s'écrivent au moyen d'un alphabet cyrillique.

Grammaire[modifier | modifier le code]

Les cas[modifier | modifier le code]

La langue utilisée par tous ces peuples avant leur période historique (le proto-slave), conserva la majeure partie du système de cas indo-européen, bien que l’ablatif ait fusionné avec le génitif. En plus des nombres singuliers et pluriels, le slavon d’église possédait un nombre duel, conservé aujourd’hui seulement en slovène et en sorabe, même si des résidus du duel nominal soulignent les substantifs qui suivent les nombres deuxtrois et quatre en russe et en croatebosnienserbe et tous les nombres en bulgare. Les substantifs et les adjectifs slaves sont toujours de genre masculin, féminin ou neutre. L’ordre des mots est relativement libre, contrairement par exemple au français, où le substantif précédant le verbe est généralement le sujet et le substantif suivant le verbe, l’objet.

Les articles[modifier | modifier le code]

Seuls le bulgare et le macédonien possèdent un article défini, exprimé sous la forme d'un suffixe postposé au substantif ou à l'adjectif (exemple en bulgare : жена (žena) - femme, жената (ženata) - la femme, млада жена (mlada žena) - jeune femme, младата жена (mladata žena) - la jeune femme; exemple en macédonien : брат (brat) - un frère, братот (bratot) - le frère). Les autres langues slaves ne possèdent ni article défini ni article indéfini.

Les aspects[modifier | modifier le code]

Au xviiie siècle, les linguistes slaves se rendirent compte que leurs langues possédaient une catégorie grammaticale beaucoup plus richement exploitée que dans les autres langues indo-européennes : l’aspect verbal. La forme de chaque verbe est aujourd’hui classée soit par l'aspect perfectif ou par l'aspect imperfectif.

Dans les langues slaves, l'aspect perfectif/imperfectif est construit à l'aide d'affixes.

Pour comparer avec le français, on peut dire que les verbes construits avec un affixe perfectif sont ressentis par les Slaves comme l'expression d'une action qui doit parvenir à son terme pour pouvoir avoir lieu (comme naître : un mouvement littéraire peut mettre des années à naître, si ce mouvement s'arrête en cours de naissance, alors il n'est pas né). À l'inverse, le même verbe affixé pour être imperfectif sera ressenti comme l'expression d'une action qui, quelle que soit sa durée, n'aura pas besoin d'arriver à son terme pour avoir lieu (comme manger en français : si on s'arrête au milieu du repas, on aura quand même mangé)3.

On pourrait alors croire que la différence aspectuelle entre le français et le slave réside dans le fait que le perfectif/imperfectif français dépend du verbe choisi (naître et sortir seraient perfectifs, manger serait imperfectif) alors que le slave pourrait moduler l'aspect (et par là, le sens) du verbe grâce à une simple affixation. Il n'en est toutefois rien : le français peut perfectiver ou imperfectiver un verbe à l'aide d'un contexte adéquat (sortir de la maison est perfectif, sortir en boîte est imperfectif4) et le slave peut effectuer la même opération à l'aide des affixes. La différence est donc non dans le traitement des aspects, mais dans la nature de leurs indices : indices contextuels pour le français, indices morphologiques (affixes) pour le slave. C'est une différence de taille, puisqu'elle modifie et organise toute la morphologie verbale du slave.

Les temps[modifier | modifier le code]

Des six temps indo-européens (présentfuturimparfaitaoristeprétérit et plus-que-parfait), le slave commun a conservé le présent et l’aoriste. On remplaça l’imparfait et le prétérit anciens avec un nouvel imparfait et le futur indo-européen avec la forme du temps présent du verbe perfectif. La nouvelle forme perfective souligne un aspect de l’action verbale qui n’a pas eu lieu avant le moment de l’énoncé et que le narrateur exprime alors ayant lieu plus tard, habituellement quelque part dans le futur. Un futur périphrastique retrouvé dans le slave oriental et occidental exprime une action future sans emphase. Dans les langues slaves méridionales, le futur ne peut se former qu’avec l’aide d’un auxiliaire ou d’une particule. Le slavon d'Église possédait un ensemble élaboré de formes verbales (jusqu’à 236 pour un verbe imperfectif). Tous sauf le croate, le serbe, le macédonien et le bulgare ont perdu les temps aoristes et imparfaits. Dans ces langues, le parfait ancien indiquait une action passée n’ayant pas été vue par le narrateur. On utilisa la forme parfaite dans les autres langues slaves pour indiquer un temps autre que le présent, plus souvent le passé, mais aussi en conjonction avec une forme auxiliaire pour indiquer le conditionnel (comme en russe et en tchèque) ou même le futur (comme en slovène). Le tchèque et le polonais ont aboli l’emphase et la tonalité, le premier ayant une emphase non distinctive sur la syllabe initiale et le dernier sur l’avant-dernière syllabe. Cette règle comporte néanmoins quelques exceptions :

·         les verbes conjugués au passé avec la première ou la deuxième personne du pluriel : zrobiliśmy (nous avons fait) — accent sur l'antépénultième.

·         les verbes conjugués au conditionnel : zrobiłbym (je ferais) — accent sur l'antépénultième.

·         les verbes conjugués à la première ou la deuxième personne plurielle du conditionnel : zrobilibyśmy (nous ferions) — accent sur la syllabe précédant l'antépénultième.

·         certains mots issus du latin (exemple : matematyka) peuvent être accentués sur la syllabe précédant l'antépénultième, bien que cet usage tende à se perdre.

Vocabulaire[modifier | modifier le code]

Exemples de mots se ressemblant en biélorussebosnienbulgarecroatemacédonienpolonaisrusseslovaqueslovène,serbetchèque et ukrainien.

Français

Biélorusse

Bosnien

Bulgare

Croate

Macédonien

Polonais

Russe5

Slovaque

Slovène

Serbe

Tchèque

Ukrainien

être (verbe)

быць (byts’)

biti/бити

съм (săm)

biti

биде

być

быть (byt’)6

byť

biti

бити (biti)

být

бути (bouty)

je suis

я ёс(ь)ць (ia iosts’)

ja sam/ја сам

аз съм (az săm)

ja sam

јас сум (jas sum)

ja jestem

я есмь (ia esm’)

ja som

jaz sem

ја сам (ja sam)

já jsem

я є (ia ie)

tu es

ты ёс(ь)ць (ty iosts’)

ti si/ти си

ти си (ti si)

ti si

ти си (ti si)

ty jesteś

ты еси (ti esi)

ty si

ti si

ти си (ti si)

ty jsi

ти є (ty ie)

il est

ён ёс(ь)ць (ion iosts’)

on je/он је

той е (toj e)

on je

тој е (toj e)

on jest

он есть (on est’)

on je

on je

он јесте (on jeste)

on je

він є (vin ie)

nous sommes

мы ёс(ь)ць (my iosts’)

mi smo/ми смо

ние сме (nie sme)

mi smo

ние сме (nie sme)

my jesteśmy

мы есмы (my esmy)

my sme

mi smo

ми јесмо (mi jesmo)

my jsme

ми є (my ie)

vous êtes

вы ёс(ь)ць (vy iosts’)

vi ste/ви сте

вие сте (vie ste)

vi ste

вие сте (vie ste)

wy jesteście

вы есте (vi este)

vy ste

vi ste

ви јесте (vi jeste

vy jste

ви є (vy ie)

ils sont

яны ёс(ь)ць (iany iosts’)

oni su/они су

те са (te sa)

oni su

тие се (tie se)

oni są

они суть (oni sout’)

oni sú

oni so

они јесу (oni jesu)

oni jsou

вони є (vony ie)

aller (radical mis en valeur)

іс(ь)ці (istsi)

ići/ићи

отида (otida)

ići

оди (odi)

iść

идти (idti)

ísť

iti

ићи (ići)

jít

йти (ïty)

venir (radical mis en valeur)

прыйс(ь)ці (pryistsi)

doći/доћи

дойде (dojde)

doći

дојде (dojde)

przyjść

прийти (priïti)

prísť

priti

доћи (doći)

přijít

прийти (pryïty)

avoir (radical mis en valeur)

мець (mets’)

imati/имати

има

imati

имаат (imat)

mieć

иметь (imet’)

mať

imeti

имати (imati)

mít

мати (maty)

pomme

яблык (iablyk)

jabuka/јабука

ябълка (ibălka)

jabuka

јаболкo (jabolko)

jabłko

яблоко (iabloko)

jablko

jabolko

јабука (jabuka)

jablko

яблуко (iablouko)

poisson

рыба (ryba)

riba/риба

риба (riba)

riba

риба (riba)

ryba

рыба (ryba)

ryba

riba

риба (riba)

ryba

риба (ryba)

loup

воўк (vowk)

vuk/вук

вълк (vălk)

vuk

волк (volk)

wilk

волк (volk)

vlk

volk

вук (vuk)

vlk

вовк (vovk)

renard

лісіца

lisica/лисица

лисица (lisica)

lisica

лисица(lisica)

lis

лиса (lisa)

líška

lisica

лисица (lisica)

liška

лисиця (lysytsia)

cheval

конь (kon’)

konj/коњ

кон (kon)

konj

коњ (kon’)

koń

конь (kon’)

kôň

konj

коњ (konj)

kůň

кiнь (kin’)

chat

кот (kot)

mačka/мачка

котка (kotka)

mačka

мачка (mačka)

kot

кошка (kochka)

mačka

mačka

мачка (mačka)

kočka

кішка (kichka)

ours

мядз(ь)ведзь (miadz’vedz’)

medvjed/медвjед

мечка (mečka)

medvjed

мечка (mеčka)

niedźwiedź

медведь (medved’)

medveď

medved

медвед (medved)

medvěd

ведмідь (vedmid’)

chien

сабака (sabaka)

pas/пас

куче (kuče)

pas

куче (kučе)

pies

собака (sobaka) / пёс (pyos)

pes

pes

пас(pas)

pes

собака (sobaka) /пес (pes)

garçon (jeune homme)

хлопец (khlopets)

momak/момак

момче (momče)

dečko

момче (momče)

chłopak

мальчик (mal’tchik)

chlapec

fant

момак (momak)

chlapec

хлопчик (khloptchyk)

fille (jeune personne féminine)

дзяўчына (dziawtchyna)

djevojka/дjевојка

момиче (momičе)

cura

момa (moma)

dziewczyna

девочка (devotchka)

dievča

dekle

девојка (devojka)

dívka

дівчина (ditchyna)

livre (ensemble de pages reliées)

кніга (kniga)

knjiga/кнjига

книга (kniga)

knjiga

книга (kniga)

książka

книга (kniga)

kniha

knjiga

книга (kniga)

kniha

книга (knyha)

père

бацька (bats’ka)

babo/бабо

баща (bašta)

otac,ćaća

татко (tatko)

ojciec

отец (otets)

otec

oče

отац (otac)

otec

батько (bat’ko)

mère

матка (matka)

majka/мајка

майка (majka)

mater,mati

мајка (majka)

matka

мать (mat’)

matka

mati

мајка (majka)

matka

мати (maty)

fils

сын (syn)

sin/син

син (sin)

sin

син (sin)

syn

сын (syn)

syn

sin

син (sin)

syn

син (syn)

fille (descendante)

дачка (datchka)

kćerka/кћерка

дъщеря (dăšterja)

kći

ќерка (ќerka)

córka

дочь (dotch’)

dcéra

hči

ћерка (ćerka)

dcera

дочка (dotchka)

frère

брат (brat)

brat/брат

брат (brat)

brat

брат

brat

брат (brat)

brat

brat

брат (brat)

bratr

брат (brat)

sœur

сястра (siastra)

sestra/сестра

сестра (sestra)

sestra

сестра (sestra)

siostra

сестра (sestra)

sestra

sestra

сестра (sestra)

sestra

сестра (sestra)

zéro (0)

нуль (noul’)

nula/нула

нула (nula)

nula,ništa

нула (nula)

zero

ноль (nol’)

nula

nič

нула (nula)

nula

нуль (nul’)

un (1)

адзін (adzin)

jedan/један

едно (edno)

jedan

еден (eden)

jeden

один (odin)

jeden

ena

један (jedan)

jeden

один (odyn)

deux (2)

два (dva)

dva/два

две (dve)

dva

два (dva)

dwa

два (dva)

dva

dve

два (dva)

dva

два (dva)

trois (3)

тры (try)

tri/три

три (tri)

tri

три (tri)

trzy

три (tri)

tri

tri

три (tri)

tři

три (try)

quatre (4)

чатыры (tchatyry)

četiri/четири

четири (četiri)

četiri

четири (četiri)

cztery

четыре (tchetyre)

štyri

štiri

четири (četiri)

čtyři

чотири (tchotyry)

cinq (5)

пяць (piats’)

pet/пет

пет (pet)

pet

пет (pet)

pięć

пять (piat’)

päť

pet

пет (pet)

pět

п’ять (p’iat’)

six (6)

шэс(ь)ць (chès’ts’)

šest/шест

шест (šest)

šest

шест (šest)

sześć

шесть (chest’)

šesť

šest

шест (šest)

šest

шість (chist’)

sept (7)

сем (sem)

sedam/седем

седем (sedem)

sedam

седум (sedum)

siedem

семь (sem’)

sedem

sedem

седем (sedem)

sedm

сім (sim)

huit (8)

восем (vosem)

osam/осам

осем (osem)

osam

осум (osum)

osiem

восемь (vosem’)

osem

osem

осам (osam)

osm

вісім (visim)

neuf (9)

дзевяць (dzeviats’)

devet/девет

девет (devet)

devet

девет (devet)

dziewięć

девять (deviat’)

deväť

devet

девет (devet)

devět

дев’ять (dev’iat’)

dix (10)

дзесяць (dzesiats’)

deset/десет

десет (deset)

deset

десет (deset)

dziesięć

десять (desiat’)

desať

deset

десет (deset)

deset

десять (desiat’)

roi

кароль (karol’)

kralj/краљ

крал (kral)

kralj

крал (kral)

król

король (korol’)

kráľ

kralj

краљ (kralj)

král

король (korol’)

reine

каралева (karaleva)

kraljica/кралjица

кралица (kralica)

kraljica

кралица (kralica)

królowa

королева (koroleva)

kráľovná

kraljica

кралица (kralica)

královna

королева (koroleva)

qui ?

хто? (khto?)

ko?/ко?

кой? (koj?)

tko?

кој? (koj?)

kto?

кто? (kto?)

kto?

kdo?

ко? (ko?)

kdo?

хто? (khto?)

quoi ?

што? (shto?)

što?/штo?

какво? (kakvo?)

što?

што? (što?)

co?

что? (tchto?)

čo?

kaj?

шта? (šta?)

co?

що? (chtcho?)

où  ?

дзе? (dze?)

gdje?/гдjе?

къде? (kăde?)

gdje?

каде? (kade?)

gdzie?

где? (gde?)

kde?

kje?

где? (gde?)

kde?

де? (de?)

quand ?

калі? (kali)

kad?/кад?

кога? (koga?)

kada?

кога? (koga?)

kiedy?

когда? (kogda?)

kedy?

kdaj?

кад? (kad?)

kdy?

коли? (koly?)

comment ?

як? (iak?)

kako?/како?

как? (kak?)

kako?

како? (kako?)

jak?

как? (kak?)

ako?

kako?

како? (kako?)

jak?

як? (iak?)

pourquoi ?

чаму? (tchаmou?)

zašto?/зашто?

защо? (zašto?)

zašto?

зашто? (zašto?)

dlaczego?

почему? (potchemou?)

prečo?

zakaj?

зашто? (zašto?)

proč?

чому? (tchomou?), чого? (tchoho?)

sang (fluide corporel)

кроў (krow)

krv/крв

кръв (krăv)

krv

крв (krv)

krew

кровь (krov’)

krv

kri

крв (krv)

krev

кров (krov)

pain (aliment)

хлеб (khleb)

hljeb/хлjеб

хляб (hljab)

kruh

леб (leb)

chleb

хлеб (khleb)

chlieb

kruh

хлеб (hleb)

chléb

хліб (khlib)

or (métal)

золата (zolata)

zlato/злато

злато (zlato)

zlato

злато (zlato)

złoto

золото (zoloto)

zlato

zlato

злато (zlato)

zlato

золото (zoloto)

Notes et références[modifier | modifier le code]

1.     (en) « Rusyn » [archive], sur Ethnologue, 2016 (consulté le 17 décembre 2016)

2.    ↑ Revenir plus haut en :a b et c (en) Sarah Grey Thomason (en)Language Contact, Edinburgh University Press, 2001

3.     Rappel : l'aspect n'a rien à voir avec la durée, mais avec le mode de déroulement de l'action.

4.     Pour toute référence sur les aspects du français, se reporter à l'article aspect.

5.     Georges Kersaudy Langues sans frontières. À la découverte des langues de l'Europe p. 118-119

6.     Le présent de ce verbe est sorti de l’usage en russe moderne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

·         Slavistique

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§  langues indo-européennes

§  langues balto-slaves

Liens externes[modifier | modifier le code]

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